Découverte de la sophrologie

Arrivée au terme de ses études secondaires en 1992, la préparation et le passage des épreuves du baccalauréat occasionnent pour elle de fréquentes crises d’angoisse. De nature émotive, elle entame une démarche thérapeutique auprès d’une psychothérapeute pour surmonter l’anxiété et le stress provoqués par l’anticipation des examens. C’est pendant cet accompagnement qu’elle découvre la sophrologie.

Après avoir réussi à gérer ses émotions et obtenu son baccalauréat, elle entame des études de droit social à la Sorbonne qu’elle achèvera en 1995.

Ensuite, elle occupera divers postes dans les ressources humaines jusqu’en 2000. C’est pendant son expérience professionnelle qu’elle va se sensibiliser au vécu de l’individu mais aussi à la formation professionnelle. C’est en 2000 qu’elle décide de se former à la sophrologie, elle suit alors l’enseignement du Centre de Formation en Sophrologie, fondé et dirigé par le Docteur Luc Audouin. Elle y apprend à pratiquer la sophrologie dans le respect des concepts et de sa méthode, telle qu’initiée par le neuropsychiatre espagnol Alfonso Caycedo dès le début des années 1960.

Catherine Aliotta

Pratique en cabinet

En 2002, elle crée son propre cabinet à Ormesson (94) et démarre une activité uniquement basée sur la pratique de la sophrologie. À l’époque, les cabinets de sophrologues sont rares puisque la sophrologie est davantage pratiquée comme complément par les psychologues, médecins, sages-femmes… L’ouverture de ce cabinet souligne le fait que le sophrologue a un rôle à jouer en tant que tel et il n’est pas utile d’être adossé à une autre activité.

Au regard de sa pratique et des demandes de ses clients, Catherine Aliotta se questionne sur l’utilité spécifique de chaque exercice. Elle souhaite, de ce fait, repenser l’organisation de ses séances afin qu’elles puissent apporter des résultats concrets et adaptés aux enjeux thérapeutiques des personnes qui la consultent. Elle élabore alors un protocole particulier et personnalisé pour chacun de ses clients et les résultats obtenus contribueront au développement rapide et constant des activités de son cabinet. Chaque protocole suit un enchainement logique et progressif dans l’enchainement des séances qui garantit l’atteinte de l’objectif fixé par le client. Elle accompagne à l’époque des demandes variées en séances individuelles pour la gestion du stress, des émotions, d’un changement de vie ou d’une phobie. C’est là qu’elle découvre que les demandes de ses clients s’articulent toujours autour de quatre grandes orientations :

  • l’amélioration du quotidien,
  • la préparation mentale,
  • l’accompagnement d’un traitement médical,
  • l’accompagnement d’un comportement pathologique.

C’est cette approche qu’elle enseignera plus tard dans son institut.

L’institut de Formation à la Sophrologie

C’est en 2003, qu’elle décide d’ouvrir un organisme de formation professionnelle à Paris, l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS), pour transmettre cette nouvelle façon d’envisager et de pratiquer la sophrologie. Elle développe alors un enseignement centré sur la pratique professionnelle du métier de sophrologue. Elle y délivre l’adaptation des exercices de sophrologie et elle modélise sa technique protocolaire d’accompagnement des demandes des clients.

En 2011, elle obtient pour l’Institut de Formation à la Sophrologie la première certification professionnelle de sophrologue enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles. Ce titre de niveau III est reconnu et visé par le Ministère du Travail. C’est la première fois, que le niveau de qualification du sophrologue est reconnu officiellement par l’État.

Engagements professionnels

Syndicat des Sophrologues Professionnels

En 2007, elle s’engage dans le Syndicat des Sophrologues Professionnels (SSP) dont elle occupera la fonction de vice-présidente pendant la présidence de Bernard Santerre (2008-2009) pour défendre et promouvoir le métier de sophrologue. Elle quittera ce syndicat en 2011 pour des divergences de vue de la formation au métier de sophrologue liée à l’obtention de son titre RNCP.

L’Observatoire National de la Sophrologie

En 2008, elle fonde l’Observatoire National de la Sophrologie (ONS) dont elle assure la présidence jusqu’en 2009 pour organiser la recherche autour de la sophrologie.

La Chambre syndicale de la sophrologie

Chambre Syndicale de Sophrologie

Fin 2011, Catherine Aliotta fonde la Chambre syndicale de la sophrologie dont elle est présidente depuis sa fondation. Cette organisation professionnelle se veut pluraliste dans le respect des différences de chacun. Sous sa Présidence, le métier de sophrologue va connaitre de grandes avancées et reconnaissances comme :

  • l’inscription du terme « sophrologue » dans la nomenclature NAF de l’INSEE dans la catégorie des professions de santé
  • la reconnaissance par la Sécurité Sociale et des caisses sociales du caractère libéral de l’activité de sophrologue (RSI et CIPAV)
  • la création du premier contrat de responsabilité civile professionnelle de groupe pour les sophrologues en partenariat avec AXA
  • la fin de la mention discriminatoire « pratique hors d’un cadre réglementé » par les Pages Jaunes au sujet de la sophrologie

En tant que Présidente, Catherine Aliotta promeut l’insertion du sophrologue dans le paysage thérapeutique et œuvre pour que le sophrologue soit connu par les autres disciplines de l’accompagnement thérapeutique. A cet effet, elle conçoit et anime des conférences sur la sophrologie où le sophrologue peut intervenir en collaboration avec d’autres disciplines telles que « La sophrologie et le Cancer du sein » organisée avec La ligue contre le cancer et Adeca 75.